
2/ Initiation à l’approche systémique
PRÉAMBULE
Rencontrer les familles est aujourd’hui une nécessité pout tout acteur du champ médico-social. Les derniers décrets y invitent explicitement les professionnels. Mais intervenir au sein des familles n’est pas toujours chose aisée. En effet, plusieurs systèmes y sont en interaction.
C’est face à cette complexité que se sont développées des lectures différentes des relations humaines portées entre autres par l’approche systémique.
Très concrètement, il s’agit de prendre en compte les contextes singuliers des familles, leur temporalité, leur fonctionnement, leur environnement social et institutionnel en les conciliant avec les besoins de ses membres.
L’approche systémique, à travers son changement de regard peut éclairer positivement la lecture que les professionnels font d’une situation et surtout découvrir comment développer des stratégies où le changement peut émerger.
En ce sens, l’approche systémique pense important de mobiliser l’ensemble des acteurs et surtout leurs compétences pour créer des contextes où le changement peut advenir.

3/ Intervenir en contexte de violences conjugales : protéger ! aider ! qui ? et comment ?
PRÉAMBULE
La problématique des violences au sein du couple est une priorité de santé publique et fait l’objet de nombreuses directives gouvernementales tant sur la prise en compte judiciaire et médico-sociale que sur la nécessité de former les professionnels concernés. Ces directives incitent à un meilleur repérage de ces situations, une compréhension complexifiée des processus à l’œuvre, à un développement des pratiques d’accompagnement et à une coordination des acteurs professionnels au niveau national comme local. La formation proposée repose ainsi sur une connaissance fine du cadre légal en la matière.
Le constructivisme et l’approche systémique des phénomènes humains sont la philosophie et l’épistémologie à partir desquelles le regard sur le travail social sera posé.
L’apprentissage de techniques de communication issues de divers courants : thérapie brève, thérapie familiale, intervention systémique, PNL… permettront aux participants d’acquérir directement des savoir-faire utiles dans leur pratique.

4/ « Les objets flottants », des outils au service du travail avec les familles
PRÉAMBULE
Rencontrer les familles est aujourd’hui une nécessité pout tout acteur du champ médico-social. Les derniers décrets y invitent explicitement les professionnels. Mais intervenir au sein des systèmes familiaux et relationnels est un travail essentiel et cependant complexe car il vient se confronter aux représentations de chacun des membres du système familial. C’est face à cette complexité que se sont développées des lectures différentes des relations humaines portées entre autres par l’approche systémique. Celle-ci à travers son changement de regard peut éclairer positivement la lecture que les professionnels font d’une situation et surtout découvrir comment développer des stratégies où le changement peut émerger.
Elle utilise des outils ou techniques pour mener à bien des entretiens familiaux. Parmi eux, les objets flottants, concept élaboré par Evelyne Rey et Philippe Caillé. Ces objets permettent de créer un espace intermédiaire, un lieu de passage où l’intervenant et la famille pourront se rencontrer, expérimenter différentes manières d’être en relation et co-créer une histoire qui se racontera autrement. Cette formation se propose de découvrir des objets flottants, tels que « le blason familial », « les sculptures familiales », « le dixit » et « le jeu des boutons », le protocole et le cadre éthique de leur utilisation. L’objectif est de permettre l’observation et l’écoute d’autrui, de percevoir la complexité des relations, de modifier les regards, d’expérimenter un nouveau mode d’échange et de créer un contexte où le changement peut advenir.

5/ Aider les non-demandeurs d’aide !
PRÉAMBULE
Jusqu’à un passé récent, la « demande d’aide » était considérée comme un préalable essentiel et fondamental à toute intervention psycho-médico-sociale ou thérapeutique. Son absence handicapait fortement voire rendait inefficace l’aide.
Or, l’évolution de notre société et le sens qu’y prend la protection de l’enfance, de l’adolescence et des familles font que de plus en plus d’intervenants se trouvent confrontés à des bénéficiaires qui soit acceptent l’aide du bout des lèvres, soit perçoivent celle-ci comme une violence, une intrusion dans leur espace privé.
Comment accueillir, intervenir auprès d’enfants, d’adolescents, de parents, de familles qui ne demandent rien et qui de surcroît se méfient de leurs « aidants » ?
Comment intervenir auprès de patients, bénéficiaires, usagers, qui ne souhaitent pas la présence des intervenants psycho-médico-sociaux ? Comment accompagner un sujet qui n’a pas demandé à l’être ? Telles sont les questions qui se posent aujourd’hui à un grand nombre de professionnels de la relation d’aide.
Ce changement de contexte impose une réflexion sur la « contrainte », pour envisager le passage d’une éthique de l’aide vers une éthique de l’intervention.